DOSSIER DE PRESSE
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Le caractère destructeur ne connaît qu’un seul mot d’ordre : faire de la place ; qu’une seule activité : déblayer. Son besoin d’air frais et d’espace libre est plus fort que toute haine. Le caractère destructeur est jeune et enjoué. Détruire en effet nous rajeunit, parce que nous effaçons par-là les traces de notre âge, et nous réjouit, parce que déblayer signifie pour le destructeur résoudre parfaitement son propre état, voire en extraire la racine carrée. (...) Il détruit ce qui existe, non pour l'amour des décombres, mais pour l'amour du chemin qui les traverse.
Walter Benjamin, Le Caractère destructeur
Engagement, ingéniosité, résistance.
Trois mots qui résument à merveille, après autant de films, la démarche du réalisateur Benjamin Hennot et l'objet valeureux, poétique, nécessaire de ses documentaires
Un rappel à la résistance généralisée et une ode aux insoumis...
Julien Broquet (Focus Vif, 2018)
A TELECHARGER
REVUE DE PRESSE
Le cinéma anti-capituliste de Benjamin Hennot. A propos de La jungle étroite (2013), La Bataille de l'Eau Noire (2015) et Stan & Ulysse, l'esprit inventif (2018).
Benjamin Hennot : Interview | Le Rayon Vert (rayonvertcinema.org)
Cinergie, publié le 07/12/2021 par Bertrand Gevart
La Libre, publié le 05/01/2022 par Alain Lorfèvre
L'Avenir, publié le 5/01/2022
[critique ciné] Détruire rajeunit conjugue la lutte passée au présent - Cinéma - FocusVif (levif.be)
https://rcf.fr/culture-et-societe/doc-en-stock?episode=196708
« Détruire rajeunit » : Le film qui vous plonge dans une Belgique en ébullition (parismatch.be)
https://bx1.be/emission/mont-des-arts-45/?theme=classic
C’était il y a 62 ans. Et les personnes qui racontent cette mobilisation majeure de l’histoire ouvrière belge semblent avoir toujours 20 ans. Et pour cause : elles ont en effet 20 ans, 30 ans, pas bien plus: à l’image, ce sont bien des jeunes gens d’aujourd’hui qui jouent les récits des souvenirs. Benjamin Hennot aime jouer, s’amuser avec le cinéma (on l’avait déjà constaté avec l’exaltant La Bataille de l’Eau Noire). Ici, il prend tout simplement son titre au pied de la lettre, et cela crée un décalage passionnant. Ce ne sont pas seulement les corps qui sont contemporains : la parole, le vocabulaire utilisé, les intonations, le sont aussi. Impeccable “direction d’acteurs”, si l’on veut, mais surtout formidable façon d’exploser le “film d’archives” : l’énergie du passé nous est ainsi rendue extrêmement proche et, “dans l’autre sens”, on ne peut éviter de se questionner sur les possibles modes de lutte, aujourd’hui, pour les jeunes et les moins jeunes, à l’hiver 2022-2023.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk